À quand la naissance d’une association canadienne de bars !
Nous savons tous que lorsque notre gouvernement désire apporter des modifications législatives, il aime bien regarder dans la cour du voisin. On pourrait vous citer de multiples exemples mais nous avons qu’à mentionner la réforme de la sécurité routière qui sera de retour dans l’actualité cet automne.
L’ex-ministre des transports, Madame Julie Boulet, n’a jamais hésité à mentionner ce qui se faisait à l’extérieur du Québec afin de justifier ses prises d’oppositions. On abaisse le taux d’alcoolémie pour les conducteurs ayant consommé de l’alcool de 0,08 à 0,05 parce qu’ailleurs au Canada ils l’ont fait. Par contre, on oublie de mentionner que cette mesure n’a pas eu d’impact important sur les diminutions d’accidents causées par l’alcool et certains gouvernements remettent en question cette orientation et songent même à l’abolir.
Il est facile pour les gouvernements de se transmettre l’information. Il en est autrement pour les simples citoyens. La meilleure structure de communication entre personnes ayant les mêmes intérêts est de se regrouper dans une association. De là, l’idée de former une corporation pancanadienne afin de mieux faire circuler l’information dans l’industrie des bars du Canada.
Les législateurs sont toujours à regarder les nouvelles réformes des autres juridictions. Ce qui se passe présentement en Ontario devrait non seulement préoccuper les propriétaires de bars de cette province mais également ceux du Québec.
L’Alcohol and Gaming Commission of Ontario (CAJO) projette de renforcer la règlementation entourant l’exploitation des débits de boissons alcoolisées en Ontario. Ces nouvelles mesures risquent de compliquer et de rendre plus difficile l’exploitation d’un commerce.
La CAJO envisage de classer les établissements en 3 niveaux de risques. Si un établissement est réputé à haut risque la CAJO augmentera les coûts du renouvellement d’un permis elle pourrait aussi abaisser à 23 h le service de boissons alcoolisées.
Ce qui hérite d’avantage les propriétaires de l’Ontario, est que la CAJO peut lors d’un renouvellement de licence, retenir les recommandations d’associations communautaires. Cette orientation ouvrira la porte à tous ceux qui sont contre la consommation d’alcool. Cette modification forcera les propriétaires de bars à être plus près des regroupements communautaires (aide financière).
Dans un projet de loi qui fût déposé à l’assemblée législative de l’Ontario, pourrait donner le pouvoir à la CAJO lorsque que l’on retrouve un arme à feu dans un établissement de fermer ce-dit établissement pour 14 jours et ce, à la première infraction.
Devant les prises d’oppositions de la CAJO, les propriétaires de l’Ontario sont très inquiets et aimeraient bien avoir du support de leurs confrères canadiens. De là, l’idée de créer une association canadienne afin de mieux faire circuler l’information partout à travers le pays. Vu la crédibilité et la solide structure administrative de la Corporation des propriétaires de bars, brasseries et tavernes du Québec certains regardent cette dernière comme étant la base de ce regroupement canadien.